milieux semi-transparents et radiosité (1993)
Les images ci-dessous montrent 3 simulations avec différentes caractéristiques de nuages, qui ont été placés dans une pièce colorée afin d’observer les influences lumineuses. De gauche à droite, un nuage absorbant pur, aucune énergie n’est diffusée (ne rebondit) dans le nuage, mais une partie est absorbée (transformée en chaleur) puis un nuage diffusant pur, pas d’absorption, uniquement de la diffusion, c’est à dire que l’énergie lumineuse reçue est renvoyée dans d’autres directions. Toute l’énergie qui rentre finit par ressortir. Enfin un nuage mixte, à la fois absorbant et diffusant.
Milieux semi-transparents non-constants
Ces recherches (1994) portent sur les effets de mirages et de turbulences visuelles que l’on observe quand la densité de l’air varie. Jos Stam avait développé un algorithme à base de déplacement de blobs qui simulait la fumée et le feu en mouvement et avec un très bon réalisme. Pendant mon séjour post-doctoral (financement INRIA) au laboratoire DGP de Toronto (Canada), Jos Stam et moi-même avons inclus la prise en compte (par une approche statistique) des modifications de rayons lumineux en utilisant les gradients de densité et donc d’indice de réfraction de l’air. Le traitement est tridimensionnel et il est possible de tourner autour de la source de chaleur en gardant une cohérence spatiale et visuelle de l’effet lumineux. Ci-dessous une image sur laquelle on observe la déformation visuelle du mur derrière la saucisse chaude.
